La loi climat et résilience et autoconsommation
2021 : coût de l’électricité sur le marché de gros : 80€ du MWh en France.
2022 : 100€ du MWh en France soit une hausse de 25%
Les causes :
Effet de marché : même si la France produit principalement son électricité avec l’énergie nucléaire les prix de gros de l’électricité suivent ceux des matières premières…Gaz et charbon, en forte hausse avec la reprise économique mondiale.
Impact pour les industriels ?
Prévision d’un 1 milliard euro pour 2022 soit une augmentation d’ 1/3 de leur facture d’électricité.
Solution : Autoconsommation énergétique
Couvrir le plus rapidement possible leurs toitures et parkings (surfaces déjà artificialisées, et trop rarement valorisées) de panneaux solaires (avec des ombrières photovoltaïques pour les parkings). L’Energie ainsi produite sera autoconsommée et permettra de réduire les factures d’énergie avec un prix fixe.
Loi Climat et Résilience –septembre 2021
Obligation de solariser ou végétaliser :
Les toitures solaires deviennent la norme dans le neuf.
Cette obligation dopera le marché de l’autoconsommation et devrait permettre de s’approcher des objectifs ambitieux de la PPE dont le palier haut a été fixé à 44,5 GW en 2028. Cette mesure s’appliquera de manière différée dans le temps entre 2023 et 2024 pour laisser le temps aux projets d’intégrer ces nouvelles contraintes.
La modification de la réfaction tarifaire fait partie des évolutions positives.
La réfaction tarifaire a été créée pour encourager le développement des installations photovoltaïques.
Jusqu’à lors, l’Etat couvrait 40% des frais des raccordements inférieurs à 500 kW. Ce sera désormais 60%, diminuant d’autant le coût de raccordement des petits projets PV.
Couplée au guichet ouvert étendu à 500 kW, et aux obligations de solarisation, cette mesure contribuera à accélérer le développement des centrales sur bâtiments et ombrières.
La reconnaissance que les centrales solaires au sol ne doivent pas être comptabilisées comme de l’artificialisation ouvre aussi de nouvelles opportunités, notamment là où des conflits d’usage sur le plan du foncier pouvaient poser problème. Cela simplifiera certains dossiers et contribuera à plus de fluidité. Autre effet stimulant, la possibilité ouverte de lancer des appels d’offres stockage en Métropole. Réservés pour l’heure aux ZNI, les projets de stockage peuvent apporter des solutions pertinentes pour l’équilibre du réseau dans les zones en tension comme la Côte d’Azur, par exemple.